Petit colibri que je suis, j’ai vite intérieurement râlée lorsque je voyais à quel point mes épluchures remplissaient la poubelle. Je me disais qu’après tout, leur place était dans la terre, non pas au milieu de détritus non biodégradables.
Seulement voilà, quand on a pas un coin de jardin à soi, difficile de faire son propre compost. Quant à équiper ma cuisine d’un lombri-compost, je dois bien avouer qu’à l’idée de risquer d’avoir des vers de terre chez moi, je ne parvenais pas à me motiver.
Et puis, il n’y a pas si longtemps que cela, j’ai déménagé. Je me suis alors dit qu’un compost collectif existait peut-être dans ma nouvelle ville et me suis renseignée : bingo, à quelques minutes à pied de chez moi !
Depuis, mes épluchures et coquilles d’œufs retrouvent régulièrement, entre deux passages au compost, M. Heureux. Le reste, c’est un jeu d’enfant : tout déposer dans le bac prévu à cet effet, y ajouter deux pelles de matières sèches et le tour est joué ! Cerise sur le gâteau : sur ce site, vous trouverez les infos pour voir si un compost collectif se trouve près de chez vous 🙂