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Changer le monde en quelques minutes par jour

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Salut les colibris ! Aujourd’hui, je vous présente un coup d’coeur littéraire. Et si l’on prenait quelques minutes par jour pour changer le monde ? Chiche ! C’est ce que proposent Emmanuelle et Julian dans cet ouvrage inspirant. Loin de donner une liste d’idées pour se lancer, il invite à s’interroger sur soi-même à travers 15 chapitres. Chacun d’eux commence par la citation d’une personnalité, avant d’entrer dans le vif du sujet. Puis, à travers des quizz et des tableaux, c’est vous lecteurs qui êtes invités à devenir acteurs. Un chapitre ne se termine jamais sans le témoignage d’une personne à l’esprit colibri. Et il n’y a rien de tel qu’une histoire racontée pour avoir envie d’écrire la sienne ! Au fil de l’eau, vous serez amené à croire que votre voix peut changer le monde, à développer votre créativité pour favoriser l’effet papillon, à vous questionner sur les choix à faire parmi toutes les causes à défendre, à déterminer l’échelle sur laquelle agir, et plus encore. Ça n’est pas un récit qui vous attend, mais des dizaines, pour décupler cet effet papillon. Mon favori ? Celui de Rob HOPKINS, à l’origine du mouvement des initiatives en transition, qui a répertorié plus de 5 000 initiatives dans le monde à ce jour. Je n’en dirai pas davantage, je vous laisse parcourir ces pages pour y trouver l’inspiration !

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La santé décarbone : un podcast à découvrir !

Salut les colibris ! Aujourd’hui, je vous propose de découvrir « la santé décarbone« . Dans ce podcast, que l’on retrouve tous les mois, les établissements sanitaires et médico-sociaux se mettent au vert ! A travers tout le pays, de nombreuses initiatives émergent afin de diminuer l’empreinte écologique dans ce secteur : c’est ce que présente « la santé décarbone » ! Au fil de l’eau, partez à la découverte de ce qui se met en place dans les hôpitaux, les Ehpad, les établissements publics de santé mentale, les instituts médico-éducatif, etc. Certains donnent une seconde vie à leur matériel informatique, d’autres traitent eux-mêmes leurs déchets infectieux pour limiter les transports. Il y a aussi ceux qui ont renoncé aux bouteilles en plastique, qui ont fait appel à de nouveaux métiers ou encore qui ont mis en place une éducation à la biodiversité. Il y en a des idées dans le milieu sanitaire et médico-social ! J’aime partir à la rencontre de ces acteurs du changement, entrer dans les coulisses de leur établissement et découvrir leur projet écolo ! Mon favori ? Ils valent tous le détour. Mais si je dois n’en choisir qu’un, ce sera celui mené à Bessèges. Dans cet Ehpad, écologie rime avec liens intergénérationnels ! Et vous, votre préféré ?

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Ne change jamais ! Un livre de Marie Desplechin

Salut les colibris ! Aujourd’hui, je vous propose de découvrir un petit nouveau dans mon coin « lecturécolo » ! Il s’agit de l’ouvrage « Ne change jamais ! » de Marie Desplechin.

Partager, s’entraider, s’habiller, s’hydrater, manger, acheter, voyager…C’est autour de ces thèmes, présentés par chapitres, que l’auteure aborde les nombreux défis auxquels nous devront faire face dans les années à venir. Elle s’adresse aux enfants pour relever ces derniers et c’est là toute la magie de ce livre. Chaque section commence par un gamin qui partage son avis, raconte une anecdote ou pousse un coup de gueule autour du sujet évoqué. Puis l’auteure enchaine sur une page d’informations. Autour de chiffres et de faits réels, elle met en avant l’urgence d’agir, en faisant sa part. Un énième ouvrage écolo qui annonce les catastrophes à venir ? Non, parce qu’à chaque fois, elle parle à travers son « zoom sur » d’une solution trouvée quelque part dans le monde, pour faire face à la pollution, à la pénurie de certaines ressources ou encore modifier certaines habitudes. Puis elle clôture par un « ne change jamais », histoire d’apporter une touche d’optimisme à chaque chapitre. Cet ouvrage, il est à remettre entre les mains de tous les enfants, de 7 à 77 ans !

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Bizarre monde

Salut les colibris ! Je vous propose de commencer cette rentrée en musique, avec une chanson dans laquelle la Planète Bleue rend visite aux êtres humains. Voici « Bizarre Monde », de Oaio.

C’est ainsi qu’elle débarque sur une plage, par une journée ensoleillée, à la rencontre de l’Homme. De ses grands yeux bleus, elle observe les lieux et tout ce qu’on y dépose. Pauvre planète, même là on lui en fait voir de toutes les couleurs… D’une seule voix, accompagnée d’un banjo et de quelques percussions, l’artiste nous embarque dans son monde décalé pour nous raconter l’histoire d’une Terre que l’on a tendance à un peu (beaucoup?) maltraiter. J’aime particulièrement le refrain, lorsqu’il s’adresse à cette planète pour lui dire que « tout est foutu, pardon. T’es mal-aimé pour un paradis, Bizarre monde arrondi ». Mais ne soyons pas pessimistes, ce petit paradis, nous allons continuer à faire notre part pour lui, n’est-ce pas ?

Belle écoute à vous !

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Séance ciné-écolo : en chemin pour la ville de demain

Préparez vos pop corn, le film « écolo » va commencer. Aujourd’hui, je partage avec vous mon coup de coeur pour ce reportage sur la ville de demain. A travers le monde, des solutions sont apportées pour diminuer la pollution, construire des bâtiments moins énergivores, limiter les déchets ou encore rendre l’air plus pur. C’est ce que raconte ce documentaire, en nous faisant voyager, entre deux « le saviez-vous? », à travers l’Allemagne, la Pologne, l’Indonésie ou encore la Colombie.

Ici, on crée des espaces fleuris en plein coeur de ville, pour attirer les insectes, plus particulièrement les pollinisateurs. Là-bàs, on cherche des solutions pour ne plus chauffer les logements au charbon. Et avant de pouvoir passer à la géothermie, on brûle des déchets de bois. A l’autre bout du monde, on crée des chemins ombragés au bord du fleuve, pour permettre aux habitants de flâner au milieu des plantes et au passage, de réduire les tensions sociales.

Mais ce que j’aime le plus se trouve au bord de l’océan. On y construit des écoles et des maisons à partir de briques de déchets, antisismiques et protégeant des grosses chaleurs. Et cerise sur le gâteau, cela nettoie les plages au passage !Devinerez-vous la composition de ces briques ?

Réponse sur Arte jsqu’au 20 juillet !

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« Jardiner » la permaculture

Le printemps commence à pointer le bout de son nez. Il est temps de reprendre le jardinage ! Cette année, c’est décidé, je tente vraiment l’avenure de la permaculture. Pour commencer, je débute par les semis denichés l’an dernier que j’ai voulu planter trop tard… Ce sot des variétés anciennes de tomate-cerises, de mini-aubergines et compagnie que je mettrai d’abord bien au chaud dans mon salon, puis au soleil sur ma terrasse. J’espère cet été pouvoir me régaler de variétés « mirabelle », « chocolat », « muguet » ou « indigo » !

L’histoire raconte qu’en associant entre elles les plantes qui sont amies, on obtient de meilleures cultures. C’est l’un des secrets de la permaculture… Ce qui est sûr, c’est que regrouper des plantes entre elle qui ne s’aiment pas, c’est une catastrophe : j’en ai fait l’expérience ! Alors pour aller plus loin dans cette voie, j’ai feuilleté les pages du « guide de la permaculture urbaine ». C’est incroyable ce que l’on peut arriver à faire pousser sur de toutes petites surfaces ! Outre quelques conseils pour les semis, les plantes aromatiques ou encore les arbres fruitiers, ce livre regorge de témoignages. Certains créent des mini-jungle en coeur de ville, d’autres transforment des passages bétonnés en jardinière, ou leur salon en mini-potager, font pousser des plantes sur les toits ou arrivent à transformer leur balcon en forêt vierge ! De quoi trouver l’inspiration pour se lancer dans l’aventure !

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« 13 à table ! » surfe sur l’écologie

Quand l’aventure de « 13 à table ! » a débuté, en 2015, j’ai trouvé l’idée vraiment sympa. Autour d’un même thème, des auteurs qui écrivent chacun une nouvelle et nous plongent dans des univers tellement différents ! Alors chaque année, c’est mon petit rendez-vous : je file à la librairie découvrir le petit dernier de la collection. Après le repas, la fratrie, l’anniversaire,l’amitié, la fête, le voyage, le premier amour, les vacances, c’est au tour de l’écologie d’inspirer les auteurs. L’occasion pour moi de vous présenter un nouvel article dans le coin « lectureécolo » ! Il s’agit de la nouvelle de Raphaëlle Giordano, intitulée « La planète et moi et moi et moi… ». C’est l’histoire de Constance, mariée, trois enfants. Elle aime aller à la bibliothèque avec ses bambins parce que dans ce lieu, le silence est d’or. Elle les dépose chacun dans leur espace préféré et se pose, enfin. Elle va tomber sur l’ article d’un magazine : « la planète et moi », mais fera, un mercredi parmi tant d’autres, une découverte encore plus extraordinaire : celle d’une « bibliothèque humaine ».

Sa façon de se poser des questions, en lisant l’article, m’a vraiment plu. On y découvre une mère de famille, qui s’interroge au fur et à mesure de sa lecture . Sur sa place, en tant que citoyenne, reconnaissant elle-même qu’elle attend un peu qu’on lui dise quoi faire pour la planète. Admettant qu’elle a du mal à prendre conscience de ce qui se passe loin de chez elle, qu’elle a ses propres soucis, ses « petits cailloux dans la chaussure ». Elle se remémore ce qu’elle fait à son niveau : ça n’est peut-être pas suffisant, mais comme elle le dit elle-même, « avant de penser à la planète avec un grand P, j’essaie de m’en sortir avec la mienne, de petite planète ». Le meilleur arrive lorsqu’elle découvre cette « bibliothèque humaine ». Le bibliothécaire l’invite à prendre le catalogue et à ne pas se fier aux couvertures. J’ai souri, car souvent je regarde moi-même d’abord les titres. Elle va se prendre au jeu, revenir pour découvrir d’autres histoires, parce que cette première qui l’aura fait voyager au cœur de l’Amazonie lui en aura donné envie. J’avais l’impression d’être à ses côtés, de plonger aussi au milieu de ces drôles de « livres ». J’aurai également je l’avoue hésité entre les différents titres proposés mais surtout, été agréablement surprise qu’une telle expérience soit proposée dans la bibliothèque de mon quartier. Bien évidemment, je ne vous dévoilerai pas la fin. Je vous dirai simplement que cette aventure lui a fait voir le monde autrement…

Le thème de l’année prochaine sera forcément différent, j’ai déjà hâte de le découvrir ! Mais je l’avoue, en même temps, j’aimerais que ce soit le dernier, celui qui fêtera la dissolution des « restos du cœur ». Ça signifiera, comme dit la chanson, qu’on aura trouvé la solution…

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Le coin « lecturécolo » : je suis au monde

J’ai découvert ce magnifique livre en fouillant à la médiathèque de St Max. C’est un voyage autour de la Terre qui vous attend : vous venez ?

« je suis au monde »

Dans cet ouvrage, l’auteur invite les enfants à plonger dans la grande barrière de corail, à se promener au coeur de l’Amazonie ou encore à suivre les traces de l’ours polaire. C’est une belle découverte du monde, tout en poésie, ou le texte alterne entre noir et couleur, entre différentes tailles de caractères, ce qui donne du rythme à l’histoire. Elle explique aux enfants, avec de jolis mots et de belles descriptions qui éveillent les sens, à quoi sert une jungle, ou comment les espèces coopérent entre elles. Au milieu de tout cela, de grandes illustrations, pour se sentir davantage en immersion.

Puis elle nous entraîne à Barcelone, pour nous raconter l’histoire de la révolution industrielle, les habitudes de l’Homo Sapiens, comment nous consommons. C’est un voyage qui nous invite à réfléchir à notre place au milieu de toute cette nature, à l’empreinte qu’on laisse sur le chemin, que l’on prend au début comme à la fin du livre. Il y a une phrase que j’aime beacoup dans cet ouvrage, parce qu’elle réveille l’enfant qui est en chacun de nous, et qu’agir sur le changement climatique est après tout intergénérationnel : « on pourrait utiliser les défis écologiques comme des trampolines, pour rebondir vers de nouvelles choses ».