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Citoyens inspirants : portraits d’un autre monde

Salut les colibris ! Connaissez-vous « portraits d’un autre monde » ? C’est l’une de mes dernières trouvailles faites à la médiathèque. Dans cette série de documentaire, « On passe à l’acte » nous emmène à la rencontre de ces gens qui, à leur façon, font tourner le monde plus rond.

documentaire-on passe à l’acte

Il y a le boulanger, qui pétrit son pain entre deux polkas et confie la caisse à ses clients, pour se consacrer avant tout à son levain. Il y a celui qui se dit qu’en développant une forêt comestible, basée sur le principe de la permaculture, on y gagnerait en autosuffisance alimentaire. Et puis, il y a celui qui s’est mis à rêver à l’idée de moudre du grain dans un moulin. C’est de loin mon préféré présenté dans ce documentaire.

On y rencontre un agriculteur qui, se rappelant les « lettres de mon moulin » de son enfance, décide de se lancer dans l’aventure pour nourrir les gens près de chez lui. Il parle des rêves, qui mis bout à bout, peuvent donner de belles choses : « on peut réaliser ses rêves. Car à côté de vous, il y a toujours des gens qui ont également des rêves qui vous permettront de réaliser les vôtres ». Son plus grand souhait ? Un pays rempli de moulins à vent ! Toutes ces initiatives m’ont enthousiasmée, m’ont fait rêver, celle-ci tout particulièrement. Vous avez envie de les découvrir ? Elles sont disponibles sur On passe à l’acte !

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Escapade au pays de Madame Doubtfire

Salut les colibris,

Aujourd’hui, je vous propose une balade au pays de l’une des plus célèbres Nanny. Elle n’a pas pris une ride croyez-moi, je l’ai croisée au théâtre, non loin du célèbre Picadilly Circus.

Flâner dans les quartiers de Londres

Londres… Une ville aux bâtiments impressionnants, aux petites maisons en brique pittoresques, proches de la Tamise. Un agréable quartier à visiter par ailleurs, qui a davantage su garder son âme que Nothing Hill, où la célèbre librairie de voyages a disparu… Un lieu où l’on se régale des fameux Fish & Chips. À ce sujet, si vous passez non loin de la gare de Paddington, arrêtez-vous chez Dickens Tavern : ils sont délicieux ! Il y en aurait tellement à raconter. Mais je n’en dirai pas plus pour Londres car je vous emmène ailleurs. Direction Saint Pancras, pour une heure de voyage en direction de Canterburry !

Découvrir les rues médiévales de Canterburry 

Lorsque vous arriverez dans cette ville, vous ne pourrez qu’être dépaysé. En sortant de la gare, vous voilà plongé au milieu d’un quartier et de ses maisons aux briques rouges. Suivez le panneau qui indique le centre-ville. Il vous mènera vers les canaux d’où vous pourrez apercevoir l’une des premières cathédrales d’Angleterre. Ce coin au bord de l’eau donne vraiment envie de s’y attarder un instant pour profiter du charme de la nature. Ce que j’aime, lorsque je vadrouille, c’est découvrir des lieux uniques, que l’on ne trouve pas ailleurs. Le moins que l’on puisse dire, c’est que Canterburry regorge de petites boutiques originales, proposant des spécialités locales et/ou artisanales ! Et ses maisons… À tous les coins de rue l’on trouve des bâtisses vieilles de plusieurs siècles, c’est un plaisir pour les yeux. Au passage, une maison a la particularité d’avoir sa porte d’entrée de travers, la trouverez-vous ? Entre deux visites, nous nous sommes arrêtées dans un agréable salon de thé : le Teastones. Un lieu où il fait bon vivre « à l’anglaise » autour d’une tasse de thé tout en se régalant d’une gourmandise. Jeux de société mis à disposition, théières et accessoires en décoration, étagères de sachets de thé tous plus originaux les uns que les autres… Si vous y passez, arrêtez-vous-y !

Pause au Teastones
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Plantations d’hiver

Salut les colibris ! Aujourd’hui, je vous emmène dans mon mini jardin, qui se trouve sur mon balcon. La saison n’est pas encore au beau fixe pour planter à volonté sur sa terrasse. En attendant les beaux jours pour remettre des tomates cerises, des fraises, de la verveine, des salades, des haricots verts et retenter l’expérience des fleurs comestibles et autres légumes, je me lance sur des plantes résistant mieux au froid. Pas de choux, de poireaux ni de potiron au programme, mes bacs ne sont pas assez profonds et j’en ai déjà fait l’expérience. Seuls les petits légumes poussent bien ! Au menu donc : de la romaine, de la roquette, de la mâche, de la centaurée, du wasabino. Certaines commencent déjà à montrer le bout de leur nez après une dizaine de jours !

culture

La santé décarbone : un podcast à découvrir !

Salut les colibris ! Aujourd’hui, je vous propose de découvrir « la santé décarbone« . Dans ce podcast, que l’on retrouve tous les mois, les établissements sanitaires et médico-sociaux se mettent au vert ! A travers tout le pays, de nombreuses initiatives émergent afin de diminuer l’empreinte écologique dans ce secteur : c’est ce que présente « la santé décarbone » ! Au fil de l’eau, partez à la découverte de ce qui se met en place dans les hôpitaux, les Ehpad, les établissements publics de santé mentale, les instituts médico-éducatif, etc. Certains donnent une seconde vie à leur matériel informatique, d’autres traitent eux-mêmes leurs déchets infectieux pour limiter les transports. Il y a aussi ceux qui ont renoncé aux bouteilles en plastique, qui ont fait appel à de nouveaux métiers ou encore qui ont mis en place une éducation à la biodiversité. Il y en a des idées dans le milieu sanitaire et médico-social ! J’aime partir à la rencontre de ces acteurs du changement, entrer dans les coulisses de leur établissement et découvrir leur projet écolo ! Mon favori ? Ils valent tous le détour. Mais si je dois n’en choisir qu’un, ce sera celui mené à Bessèges. Dans cet Ehpad, écologie rime avec liens intergénérationnels ! Et vous, votre préféré ?

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Où manger local sur Nancy ?

Salut les colibris ! Aujourd’hui, je vous propose de découvrir un lieu au cœur de Nancy, où se poser pour jouer la carte de la gourmandise. Rien de tel qu’une bonne adresse à partager !

J’aime découvrir des endroits où l’on a envie de prendre soin de la planète et le Hulot est de ceux-là. Installé à quelques minutes de la place Stanislas, il a régalé les papilles de plusieurs générations de ses recettes originales. Lorsque j’y suis allée pour la première fois, j’ai testé leur célèbre Bonus, un gâteau né en même temps que la boutique. Des macarons, du praliné, du chocolat noir : c’est un délice croustillant à souhait que je recommande ! La prochaine fois, je pense que je craquerai pour leur fish & chips : ma madeleine nord-irlandaise à moi. Mais au fait, que font-ils pour prendre soin de la planète ? C’est tout simple, ils travaillent en partenariat avec de nombreux producteurs de la région. Vous pouvez même découvrir lesquels sur leur site. Ils ont aussi à leur carte des boissons produites dans le coin : avez-vous déjà tenté l’expérience du cola lorrain ? Elle est pétillante, c’est peu de le dire !

Et le circuit court apporte de nombreux avantages : il est bénéfique pour l’économie de sa région, permet d’avoir des produits plus frais, plus respectueux de l’environnement et souvent originaux ! L’émission de gaz à effet de serre est moindre, car les trajets sont plus courts. Mais surtout, l’entreprise connait bien mieux ses fournisseurs, puisque qu’il n’y a pas ou peu d’intermédiaires ! Et puis, cerise sur le gâteau : chez Hulot, il est possible de régler en Florains, la monnaie locale. Je ne vous en avais pas parlé de puis un moment de celle-ci, il fallait bien que j’en touche deux mots en ce début d’année. Que voulez-vous, j’en suis toujours amoureuse !

Si vous y faites un tour, racontez-moi de quoi vous vous êtes régalés !

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Réduire ses déchets en déplacements professionnels

Salut les colibris ! Une fois n’est pas coutume, je vais vous parler d’un sujet que je mets régulièrement sur la table : les déchets. Nous en produisons au bas mot 400 kilos par an et par habitant rien que dans ce pays. Alors autant que je le peux, je réduis je réduis je réduis ! Surtout depuis que j’ai assisté à une conférence de la famille « presque zéro déchet », qui s’en sort avec un malheureux bocal de détritus à la fin de l’année. Y parviendrai-je un jour ? 

Je me suis donc équipée au fur et à mesure de sacs en tissu de toutes les tailles pour aller faire mes courses et partir en vacances. Puis un beau jour, lors d’une réunion de travail se passant loin de chez moi, j’observe le thé posé devant mon nez. Je réalise alors la montagne de déchets que son contenant peut représenter, même si le gobelet en question est en carton. Quoique, cela n’est pas tout à fait vrai. Il contient une minuscule pellicule de plastique, le fourbe. Si fine qu’on ne s’en rendrait même pas compte. Et je déteste par-dessus tout le plastique à usage unique, aussi petit soit-il. Surtout depuis mon voyage dans le désert. De plus, ils ne sont pas si bons que cela pour la santé, d’après une étude menée en Suède.

Pour en revenir à cette montagne, je me suis demandé ce que cela pouvait représenter en termes de déchet mais aussi, combien de litres d’eau cela nécessitait. La réponse est la suivante : pour un gobelet, il faut 1,5 litre d’eau. Et nous en jetons chaque année une pyramide aussi haute que 25 tours Eiffel réunies.

J’ai donc eu une idée toute simple : embarquer dans mes affaires, lorsque je suis en déplacement professionnel, un petit sac en tissu (encore !) dans lequel je glisse un gobelet réutilisable. Les occasions d’en avoir ne manquent pas. Entre les marchés de Noël, les concerts, les manifestations en tous genres, j’ai une petite collection à disposition. Mon préféré, je l’avoue, c’est celui que nous avons réalisé avec mon groupe de musiques du monde, pour fêter nos 10 ans l’an dernier. C’est souvent celui-ci que j’embarque avec mon bloc-notes et mes crayons !

Et vous, une astuce « zéro déchet » en déplacement pro à partager ?

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Comment cuisiner le butternut?

Le butternut : appartenant à la famille des cucurbitacées, ce légume de l’hiver au léger goût de noisette et en forme de poire fait partie de mes préférés ! Je le trouve goutu, facile à couper et se mariant bien avec à peu près tout. Alors, pourquoi s’en priver ? D’autant plus qu’il possède de nombreuses vertus ! Il est riche en potassium, en calcium, en magnésium, en fer et plus encore. Bourré de vitamines, on y trouve la A la C la E et bon nombre de B. Il possède également des propriétés antioxydantes et est source de fibres alimentaires.

Récemment, j’ai eu envie de le tester d’une nouvelle façon : dans un burger, histoire de changer du steak végétal aux lentilles, même si je trouve cela délicieux. J’ai donc couper des tranches de « courge cacahuète« , comme on le nomme aussi, d’environ 2 centimètres, en plein milieu du légume. Je les ai mises au four, 30 minutes à 200 degrés, avec un filet d’huile de pépin de raisins, ma préférée. Après cuisson, j’ai retiré la peau et placé une rondelle dans un pain burger, avec quelques crudités, une tranche de fromage de chèvre, tout simplement. Voilà ma recette végétale aux couleurs d’Halloween du célèbre sandwich originaire de l’Allemagne !

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Terre de liens

Salut les colibris ! Aujourd’hui, je vous propose de découvrir une association « coup d’coeur » : Terre de Liens. Je savais déjà qu’on bétonnait l’équivalent d’un terrain de foot toutes les 7 minutes. Mais j’ignorais que cela représentait la disparition de 200 fermes chaque semaine. Soit plus de 10 000 par an… A ce rythme-là, il va devenir coton de manger local, peut-être même bien de se nourrir tout court ! C’est là que Terre de Liens intervient, avec une conception on ne peut plus simple.

Pour préserver les fermes déjà existantes et lutter contre l’artificialisation des sols, elle devient propriétaire des terres en question et les propose ensuite à la location à des producteurs respectueux de pratiques bonnes pour la nature et les ressources naturelles. Ainsi, biodiversité et réserves en eau sont préservés ! C’est aussi un coup de pouce à l’installation non négligeable pour une nouvelle génération paysanne, qui peuvent entres autres s’installer à plusieurs sur des hectares et se libérer de l’investisseur non agricole. Ces lieux recréent également du lien entre agriculteurs et citoyens, puisque bien entendu, les circuits courts sont privilégiés. En bref, il y a du local, du respect pour la nature qui nous entoure, de l’aventure : tout ce que j’aime ! Vous voulez découvrir les fermes soutenues près de chez vous ? Suivez le guide !

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Ne change jamais ! Un livre de Marie Desplechin

Salut les colibris ! Aujourd’hui, je vous propose de découvrir un petit nouveau dans mon coin « lecturécolo » ! Il s’agit de l’ouvrage « Ne change jamais ! » de Marie Desplechin.

Partager, s’entraider, s’habiller, s’hydrater, manger, acheter, voyager…C’est autour de ces thèmes, présentés par chapitres, que l’auteure aborde les nombreux défis auxquels nous devront faire face dans les années à venir. Elle s’adresse aux enfants pour relever ces derniers et c’est là toute la magie de ce livre. Chaque section commence par un gamin qui partage son avis, raconte une anecdote ou pousse un coup de gueule autour du sujet évoqué. Puis l’auteure enchaine sur une page d’informations. Autour de chiffres et de faits réels, elle met en avant l’urgence d’agir, en faisant sa part. Un énième ouvrage écolo qui annonce les catastrophes à venir ? Non, parce qu’à chaque fois, elle parle à travers son « zoom sur » d’une solution trouvée quelque part dans le monde, pour faire face à la pollution, à la pénurie de certaines ressources ou encore modifier certaines habitudes. Puis elle clôture par un « ne change jamais », histoire d’apporter une touche d’optimisme à chaque chapitre. Cet ouvrage, il est à remettre entre les mains de tous les enfants, de 7 à 77 ans !

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Les pommes : fruits d’automne

Salut les colibris ! Aujourd’hui, je vous propose un petit dessert, que l’on peut aussi déguster au cœur de l’hiver. Il est vieux comme le monde, puisque son origine remonteraient au premier millénaire avant J-C ! Par chez nous, cette recette se mange en gourmandise sucrée. Mais dans de nombreux pays, elle accompagne les plats salés : avec du boudin en Belgique, du chou rouge en Suède.

C’est la compote ! Et ma préférée est avec une pointe de cannelle. Quand arrive la saison pour aller en cueillir dans les arbres, j’en profite pour faire une petite réserve de bocaux. Pour les peler, j’utilise tout simplement un éplucheur mécanique. Il enlève le trognon et la peau en un tour de manivelle !

Puis je dépose les pommes dans une marmite en les recouvrant en laissant un bon fond d’eau. Je laisse le tout cuire, jusqu’à obtenir une purée avec encore des morceaux. Je pèse alors mes fruits en les mettant dans un saladier et ajoute, pour 100g de pommes, une bonne cuillère à soupe de sucre roux et une petite pincée de cannelle. Le tout va ensuite dans mes bocaux, que je stérilise dans la marmite remplie d’eau une bonne demi-heure après ébullition. Quand l’eau est froide, je les sors pour noter ce qu’ils contiennent !