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Les petits colibris dans le monde

Je vous propose de découvrir, aujourd’hui, le « dossier spécial » du dernier numéro de « So good », mettant à l’honneur les enfants, ceux qui veulent faire avancer le monde pour relever les défis de Demain.

A travers le monde, ils veulent agir pour lutter contre le dérèglement climatique, mais aussi pour davantage de droits et pour un monde plus solidaire. Un dossier comme celui-ci, il met du baume au coeur et redonne de l’énergie pour continuer à faire sa part ! Sur une vingtaine de portraits, voici mes préférés !

En Inde, Rhidima sensibilise les plus jeunes à la pollution des fleuves et attaque l’Etat indien pour inaction climatique. Au Pérou, José crée une banque pour les enfants, et propose ainsi une solution à la déscolarisation et à la pollution en même temps. Au Canada, Automn réclame l’eau potable pour tous. Sans se démonter, elle interpelle même le premier ministre de son pays, lui disant « je suis très insatisfaite des choix que vous avez faits et des promesses non tenues à mon peuple ». Quand on dit que la vérité sort de la bouche des enfants… En Grande-Bretagne, Ella et Caitlin, pour lutter contre l’invasion du plastique, mettent la pression aux rois des fastfoods pour que soient bannis des menus enfants les jouets fabriqués dans cette matière.

Et par chez vous, un petit colibri dont vous avez envie de partager les actions ?

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Pour la planète

En ce moment, la planète a plus que jamais besoin d’un coup de pouce. Alors, j’ai pris la décision de fermer la page Facebook de « colibris et compagnie ». Parce que mine de rien, c’est beaucoup de ressources et d’énergies utilisées, plus qu’on ne l’imagine.

Je suis ainsi mon amie Delphine, qui pour des raisons semblables, a décidé de quitter les réseaux sociaux et de proposer un simple format newsletter pour ses « impressions fugitives ». Je vous invite d’ailleurs à y jeter un œil, ça vaut le détour !

Pour ne rater aucune miette de mes prochaines publications et les recevoir dans votre « boite aux lettres », rendez-vous sur https://fairetournerlemonde.com/contact/.

Ces mails de bonnes nouvelles et de gourmandises écolos, vous pourrez ensuite les conserver, ou pas, selon vos envies 😊

A bientôt, sur « colibris et compagnie » !

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Une recette au miel

Je vous propose un pain « Lucine », pour célébrer la journée des abeilles !

Ce 20 mai, c’était la journée mondiale des abeilles. L’occasion de se rappeler que sans ces petites bêtes, plus de 75% de ce que l’on mange disparaitrait… Sans elle, plus de tomates, de courgettes, de fraises. Plus de chocolat non plus ! Franchement, pourrait-on vivre sans un bon carré qui fond sous la langue et fait faire des youplaboum aux papilles ? Le mois de mai est donc idéal pour leur donner un coup de pouce, en faisant pousser des fleurs et des plantes aromatiques un peu partout 😊

Et pour célébrer les abeilles, je vous propose une recette de pain fait avec une touche de miel, que j’ai pioché dans « les recettes pour faire son pain maison les plus faciles du monde ».

Pour cette recette, pas besoin d’utiliser une machine à pain, ni même de sortir les muscles pour des heures de pétrissage ! Ça vous tente ? Voici la recette !

Lucine, la ruche que je parraine !

Il vous faut : 350g de farine de seigle / 150g de farine de blé (minimum T80) / 1 sachet de levure sèche / 100 g de flocons d’avoine (un peu plus pour l’enrobage) / 2 cuillères à soupe de miel / 1,5 cuillère à café de sel.

  • Préchauffez le four, en mettant sous la grille un plat à gratin avec de l’eau dedans.
  • Dans un saladier, versez les farines, la levure et les flocons.
  • Versez l’eau tiède, le miel et le sel.
  • Mélangez 3 minutes, couvez avec un chiffon humide et laissez pousser 30 minutes.
  • Mettez des flocons au fond du moule (à cake par exemple) et versez la pâte. Personnellement, la prochaine fois, je mettrai des flocons de chaque côté de la pâte !
  • Lamez le pain, puis enfournez pour 45 minutes.

Et régalez-vous !

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Paris 2e et 9e : entre deux visites, où s’arrêter pour manger un morceau ?

Ce week-end, petite virée entre filles à Paris, pour assister à la pièce « un couple magique » au théâtre Bouffe. Croyez-moi, elle vaut le détour ! Nous en avons également profité pour flâner dans les rues de la ville. Entre deux visites culturelles à la cinémathèque et au musée du chocolat (oui oui, c’est tout une culture aussi 🙂 ), les pauses gourmandes étaient les bienvenues !

C’est à deux pas du passage du Havre que nous avons découvert « Lucette fait des crêpes ». Ce restaurant, dans le 9e, propose de délicieuses crêpes et galettes, dans une atmosphère toute en couleur, avec des produits locaux et des boissons artisanales. Leur concept ? « Allier goût et originalité ». Rien qu’en regardant le menu, on y est ! Pour vous, ce sera, une Mobylette, une Risette ou une Pétrolette ? Personnellement, je me suis laissée tenter par celle qui proposait les oignons cuits au cidre. Et côté dessert, une Pierrette, une Huguette, une Paulette ou une Ginette ? J’ai craqué pour la Pierrette… Elle donne envie, pas vrai ?

C’est ensuite dans une rue au joli nom de « petits carreaux », dans le 2e et à deux pas d’une rue parmi les plus animées de la ville, que nous nous sommes arrêtées pour tester un menu chez bio burger. J’ai tout de suite adoré leur concept. Chez eux, on privilégie les circuits cours et le zéro plastique est visé ! C’est simple, à part quelques bouteilles, il n’y en a pas ! J’ai testé leur menu classique : ses frites fraîches (puisqu’ils n’ont pas de congélateur), son burger au bon pain brioché et sa citronnade fabriquée dans le Sud-Ouest (comme toutes les boissons de la carte), je me suis une fois de plus bien régalée !

Et vous, vos adresses écolo pour casser la croûte sur Paris ?

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Le coin « lecturécolo » : imaginer le monde de demain

Un titre comme celui-là ne pouvait que me plaire ! Et puis, le journalisme de solution, j’en avais déjà un peu entendu parler…C’est donc avec curiosité que j’ai ouvert les pages de ce livre…

Dans les premières pages de l’ouvrage, se trouve une citation de Baudelaire :  » […] tout journal, de la première ligne à la dernière, n’est qu’un tissu d’horreurs. Guerres, crimes, vols, tortures […]. Et c’est de ce dégoûtant apéritif que l’homme civilisé accompagne son repas de chaque matin […]. C’est dire si le « bain des catastrophes » dans lequel nous sommes date ! Le journalisme de solution veut sortir de ce scéma là. D’une présentation des journalistes pionniers en la matière aux arguments sur ce que ce journalisme peut apporter, en passant par la méthodologie employée, ce livre regorge d’informations pour découvrir cette nouvelle façon de voir le monde .

J’ai vraiment aimé découvrir toutes ces initiatives, lancées par des médias, en France mais aussi dans d’autres pays, me plonger dans l’histoire du journalisme de solution. C’est une touche d’optimisme qui fait du bien, qui donne envie d’écrire un récit commun. Et tout ça, ça marche ! J’adore ce schéma qui présente les deux familles de journalisme. A lui tout seul, il en dit long !

Et puis après tout, si ce cercle vertueux était l’une des solutions pour faire tourner le monde plus rond et faire bouger les lignesface au changement climatique ? Il y a tout un chapitre sur le sujet que je vous invite à découvrir !

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Où prendre un verre sur Nancy ?

Et si on profitait de l’arrivée des beaux jours, pour prendre un verre dans une cour intérieure ?

Récemment, j’ai fait un tour à « court circuit », un café-épicerie, à deux pas de Laxou. Un vrai coup de coeur pour cet endroit, où l’on peut faire des découvertes artistiques et culinaires, le tout dans une décoration on ne peut plus originale.

En allant ensuite faire un tour sur leur site, j’y ai découvert qu’ils ont un coin ludothèque et bibliothèque et proposeront bientôt des ateliers zéro déchets. Que de belles idées ! Et côté local, on peut y dépenser ses florains, c’est la cerise sur le gâteaux 🙂

Un petit verre à court-circuit

Côté salon, on y trouve un coin cosy, quelques tables et des coussins pour bien s’installer, avec aussi une cour intérieure, où l’on peut s’asseoir dans un fauteuil-hamac pour déguster une bonne petite boisson de la région.

Côté cuisine, vous trouverez sur les étagères de bonnes idées pour un apéro original avec leurs tartinades, de quoi vous régaler pour le goûter (les « Lor and nuts » seront au rendez-vous !) et des boissons sympathiques à découvrir. Je vous invite aussi à soulever les couvercles de marmites, elles regorgent de produits en vrac pour faire la popote ! Il y a aussi un coin salle-de-bain, jetez-y un oeil.

Bref, on s’y sent vraiment comme à la maison ! On s’y retrouve à la prochaine expo ?

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Des Florains et de la musique

Ah, le Florain… une histoire qui dure depuis quelques années déjà ! Alors une nouvelle comme celle-là, je ne pouvais que la partager !

Cette année, le tour du monde musical aura une note de local ! Car oui, c’est officiel, le groupe de musiques du monde dont je fais partie vient d’adhérer au Florain ! Connaissez-vous ? C’est une monnaie en circulation sur Nancy et ses environs, qui permet de découvrir de bons petits produits de chez nous et des lieux originaux, et rien que pour ça j’adore ! Je n’en dis pas davantage, je papote déjà sur le sujet par ici et par-là. 

Au cours de ce concert, entre deux pays, les Claimmistes trinquerons avec vous autour d’un bon jus de fruits, fait par un acteur du Florain bien sûr ! D’un air irlandais à un air mexicain, en passant par une île ou en faisant un saut en plein cœur des montagnes, nous vous proposerons au printemps prochain, le 4 juin, de venir voyager avec nous, au son d’un accordéon, d’une clarinette, d’un oud et de bien d’autres instruments. Je n’en dis pas plus, je vous laisse quelques surprises !

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« Madeleine time » n° 1 : gourmandises de Normandie

Le fruit de Normandie ? La pomme, bien sûr !

J’aime bien, de temps en temps, vous faire découvrir de bonnes douceurs sucrées. Je vais les appeler des « madeleine time », en référence aux moments partagés avec une amie, lorsque nous nous retrouvons autour d’une tasse de thé et de douceurs sucrées pour papoter. Premier « madeleine time » de l’année !

J’ai profité d’un week-end à deux pour découvrir la Normandie, ses paysages verdoyants, ses randonnées au sommet des falaises, ses gourmandises et tout particulièrement la ville de Cherbourg. Une bien jolie ville, avec de nombreuses anciennes bâtisses et son célèbre atelier de parapluies. Pensez bien que nous avons joué les gourmands en partant à la découverte de spécialités culinaires du coin ainsi qu’en faisant un crochet à la fameuse maison du biscuit ! Si vous avez l’occasion d’y passer, son salon de thé « façon saloon » vaut le détour.

Dans nos bagages, il y avait, entre autre, des spécialités de la maison Peltier. Depuis 1946, elle propose des produits de fabrication artisanale, majoritairement locaux. Elle a également à cœur de protéger les abeilles, une valeur que je partage étant moi-même marraine d’une ruche. Petite dégustation donc d’un pain d’épices et de croquants, au bon goût de pommes, qui se mélange merveilleusement bien avec le miel. Saviez-vous, d’ailleurs, qu’on pouvait faire de la farine de pommes ?

Délices de la maison Peltier

Les biscuits, touche meringuée, croustillent sous la dent, le gâteau est son contraire, bien moelleux. De quoi se régaler, pour un « madeleine time !

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Saucisses,cuisine zéro déchet et compagnie

Tour du monde d’initiatives positives

Pour commencer ce tour du monde, je vous emmène en Australie. Là-bas, devant l’inaction de son gouvernement face à l’urgence climatique, un homme a decidé de racheter la première compagnie énergétique du pays.

Le but ? Y fermer les centrales à charbon afin de les remplacer par des sources d’énergie renouvelables. Fallait oser !

Petit tour maintenant en Europe, en Allemagne plus exactement. C’est connu, une consommation de viande excessive, ça n’est pas terrible pour notre chère planète. Alors une jolie initiative y a été prise pour encourager à modifier ses habitudes, sans pour autant abandonner les célèbres Bratwurst Currywurst évidemment ! Je verrai bien la même par chez nous ! Sous réserve qu’on ne se mette pas à déforester davantage notre chère Amazonie, c’est évident.

En parlant d’Amazonie, on part en Équateur et ensuite au Brésil ? Pour l’Équateur, c’est une première. La Cour suprême vient de reconnaître le droit des communautés autochtones à avoir la décision finale sur les projets pétroliers, miniers et compagnie qui affectent leurs terres. Youpi ! Et au Brésil, cette nouvelle vient de mon « so good » préféré. Connaissez-vous le projet «  Favela Organica » ? Initié par Regina Tchelly, il a pour but de développer dans les favellas une cuisine durable et de sensibiliser à la gastronomie « zéro déchet ». Elle propose donc des cours de cuisine aux habitants, les invitant à prendre des fruits et légumes qu’ils peuvent faire pousser chez eux et à les utiliser au maximum. Ils apprennent ainsi à préparer de bons petits plats, qu’ils peuvent ensuite revendre pour créer pourquoi pas leurs entrepreprises. J’y goûterai bien, moi !

Et pour la dernière bonne nouvelle, en route le Kenya ! Récemment, 175 pays s’y sont retrouvés afin de se mettre d’accord pour mettre fin à la pollution plastique. Ils envisagent, d’ici 2024, de créer un accord international juridiquement contraignant qui s’étendra à l’ensemble du cycle de vie du plastique, afin de réduire de plus de 80 % le volume de plastique entrant dans les océans. Allez, on y croit ?

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Le coin « lecturécolo » : les catastrophones

Et si l’effondrement, on en parlait avec humour ? C’est l’idée de cette bande dessinée !

L’histoire débute au moment où une pandémie éclate. Ça ne vous rappelle rien ? Elle met en scène un couple qui prend alors conscience que la civilisation peut s’effondrer. Ils nous invitent dans leur quotidien, partagent leurs cauchemars (chérie, j’ai rêvé que tous le monde portait un masque!), leurs états d’âme, leurs solutions pour ce monde d’après, se demandent comment aborder le sujet avec leurs enfants…

C’est drôle, même si parfois c’est de l’humour noir (ou comment régler le problème de la surpopulation). Faire un potager ? Bonne idée, on plantera des pizzas et des kebabs ! Créer une communauté ? Il faudra bien s’entourer. Qui de l’expert de la montée des eaux ou de celui qui sait comment réagir dans n’importe quelle situation leur sera le plus utile ?

De débats en idées un peu folles, ces personnages nous invitent à réfléchir à ce que l’on veut vraiment laisser aux jeunes et futures générations. Parce que quand même, depuis le « rapport Meadows » de 1972* sur les limites de la croissance, de l’eau a coulé sous les ponts. Et déjà à l’époque, pour ses auteurs, nous étions « à bord d’une voiture qui s’était déjà jetée de la falaise ».

J’ai particulièrement aimé leur débat sur le téléphone portable, futur outil de survie : la chute est drôle ! Aborder l’effondrement qui nous guette avec humour ? Voilà une bonne façon de se motiver à l’éviter, non ?

* source : Erwann Menthéour : les chances qu’il nous reste, aux éditions Fayard

Tronchet : les catastrophobes, ed Fluide Glacial Audie