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Escapade au pays de Madame Doubtfire

Salut les colibris,

Aujourd’hui, je vous propose une balade au pays de l’une des plus célèbres Nanny. Elle n’a pas pris une ride croyez-moi, je l’ai croisée au théâtre, non loin du célèbre Picadilly Circus.

Flâner dans les quartiers de Londres

Londres… Une ville aux bâtiments impressionnants, aux petites maisons en brique pittoresques, proches de la Tamise. Un agréable quartier à visiter par ailleurs, qui a davantage su garder son âme que Nothing Hill, où la célèbre librairie de voyages a disparu… Un lieu où l’on se régale des fameux Fish & Chips. À ce sujet, si vous passez non loin de la gare de Paddington, arrêtez-vous chez Dickens Tavern : ils sont délicieux ! Il y en aurait tellement à raconter. Mais je n’en dirai pas plus pour Londres car je vous emmène ailleurs. Direction Saint Pancras, pour une heure de voyage en direction de Canterburry !

Découvrir les rues médiévales de Canterburry 

Lorsque vous arriverez dans cette ville, vous ne pourrez qu’être dépaysé. En sortant de la gare, vous voilà plongé au milieu d’un quartier et de ses maisons aux briques rouges. Suivez le panneau qui indique le centre-ville. Il vous mènera vers les canaux d’où vous pourrez apercevoir l’une des premières cathédrales d’Angleterre. Ce coin au bord de l’eau donne vraiment envie de s’y attarder un instant pour profiter du charme de la nature. Ce que j’aime, lorsque je vadrouille, c’est découvrir des lieux uniques, que l’on ne trouve pas ailleurs. Le moins que l’on puisse dire, c’est que Canterburry regorge de petites boutiques originales, proposant des spécialités locales et/ou artisanales ! Et ses maisons… À tous les coins de rue l’on trouve des bâtisses vieilles de plusieurs siècles, c’est un plaisir pour les yeux. Au passage, une maison a la particularité d’avoir sa porte d’entrée de travers, la trouverez-vous ? Entre deux visites, nous nous sommes arrêtées dans un agréable salon de thé : le Teastones. Un lieu où il fait bon vivre « à l’anglaise » autour d’une tasse de thé tout en se régalant d’une gourmandise. Jeux de société mis à disposition, théières et accessoires en décoration, étagères de sachets de thé tous plus originaux les uns que les autres… Si vous y passez, arrêtez-vous-y !

Pause au Teastones
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Plantations d’hiver

Salut les colibris ! Aujourd’hui, je vous emmène dans mon mini jardin, qui se trouve sur mon balcon. La saison n’est pas encore au beau fixe pour planter à volonté sur sa terrasse. En attendant les beaux jours pour remettre des tomates cerises, des fraises, de la verveine, des salades, des haricots verts et retenter l’expérience des fleurs comestibles et autres légumes, je me lance sur des plantes résistant mieux au froid. Pas de choux, de poireaux ni de potiron au programme, mes bacs ne sont pas assez profonds et j’en ai déjà fait l’expérience. Seuls les petits légumes poussent bien ! Au menu donc : de la romaine, de la roquette, de la mâche, de la centaurée, du wasabino. Certaines commencent déjà à montrer le bout de leur nez après une dizaine de jours !

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Où manger local sur Nancy ?

Salut les colibris ! Aujourd’hui, je vous propose de découvrir un lieu au cœur de Nancy, où se poser pour jouer la carte de la gourmandise. Rien de tel qu’une bonne adresse à partager !

J’aime découvrir des endroits où l’on a envie de prendre soin de la planète et le Hulot est de ceux-là. Installé à quelques minutes de la place Stanislas, il a régalé les papilles de plusieurs générations de ses recettes originales. Lorsque j’y suis allée pour la première fois, j’ai testé leur célèbre Bonus, un gâteau né en même temps que la boutique. Des macarons, du praliné, du chocolat noir : c’est un délice croustillant à souhait que je recommande ! La prochaine fois, je pense que je craquerai pour leur fish & chips : ma madeleine nord-irlandaise à moi. Mais au fait, que font-ils pour prendre soin de la planète ? C’est tout simple, ils travaillent en partenariat avec de nombreux producteurs de la région. Vous pouvez même découvrir lesquels sur leur site. Ils ont aussi à leur carte des boissons produites dans le coin : avez-vous déjà tenté l’expérience du cola lorrain ? Elle est pétillante, c’est peu de le dire !

Et le circuit court apporte de nombreux avantages : il est bénéfique pour l’économie de sa région, permet d’avoir des produits plus frais, plus respectueux de l’environnement et souvent originaux ! L’émission de gaz à effet de serre est moindre, car les trajets sont plus courts. Mais surtout, l’entreprise connait bien mieux ses fournisseurs, puisque qu’il n’y a pas ou peu d’intermédiaires ! Et puis, cerise sur le gâteau : chez Hulot, il est possible de régler en Florains, la monnaie locale. Je ne vous en avais pas parlé de puis un moment de celle-ci, il fallait bien que j’en touche deux mots en ce début d’année. Que voulez-vous, j’en suis toujours amoureuse !

Si vous y faites un tour, racontez-moi de quoi vous vous êtes régalés !

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Comment cuisiner le butternut?

Le butternut : appartenant à la famille des cucurbitacées, ce légume de l’hiver au léger goût de noisette et en forme de poire fait partie de mes préférés ! Je le trouve goutu, facile à couper et se mariant bien avec à peu près tout. Alors, pourquoi s’en priver ? D’autant plus qu’il possède de nombreuses vertus ! Il est riche en potassium, en calcium, en magnésium, en fer et plus encore. Bourré de vitamines, on y trouve la A la C la E et bon nombre de B. Il possède également des propriétés antioxydantes et est source de fibres alimentaires.

Récemment, j’ai eu envie de le tester d’une nouvelle façon : dans un burger, histoire de changer du steak végétal aux lentilles, même si je trouve cela délicieux. J’ai donc couper des tranches de « courge cacahuète« , comme on le nomme aussi, d’environ 2 centimètres, en plein milieu du légume. Je les ai mises au four, 30 minutes à 200 degrés, avec un filet d’huile de pépin de raisins, ma préférée. Après cuisson, j’ai retiré la peau et placé une rondelle dans un pain burger, avec quelques crudités, une tranche de fromage de chèvre, tout simplement. Voilà ma recette végétale aux couleurs d’Halloween du célèbre sandwich originaire de l’Allemagne !

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Les pommes : fruits d’automne

Salut les colibris ! Aujourd’hui, je vous propose un petit dessert, que l’on peut aussi déguster au cœur de l’hiver. Il est vieux comme le monde, puisque son origine remonteraient au premier millénaire avant J-C ! Par chez nous, cette recette se mange en gourmandise sucrée. Mais dans de nombreux pays, elle accompagne les plats salés : avec du boudin en Belgique, du chou rouge en Suède.

C’est la compote ! Et ma préférée est avec une pointe de cannelle. Quand arrive la saison pour aller en cueillir dans les arbres, j’en profite pour faire une petite réserve de bocaux. Pour les peler, j’utilise tout simplement un éplucheur mécanique. Il enlève le trognon et la peau en un tour de manivelle !

Puis je dépose les pommes dans une marmite en les recouvrant en laissant un bon fond d’eau. Je laisse le tout cuire, jusqu’à obtenir une purée avec encore des morceaux. Je pèse alors mes fruits en les mettant dans un saladier et ajoute, pour 100g de pommes, une bonne cuillère à soupe de sucre roux et une petite pincée de cannelle. Le tout va ensuite dans mes bocaux, que je stérilise dans la marmite remplie d’eau une bonne demi-heure après ébullition. Quand l’eau est froide, je les sors pour noter ce qu’ils contiennent !

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Fruits au sirop maison

Les pêches sont de retour ! C’est délicieux, gorgé de soleil, mais au bout de quelques jours, ce fruit s’abîme déjà. A moins bien sûr d’avoir une cave pour le conserver, ce qui permet de gagner du temps pour l’eviter tout ridé. Mais comment faire lorsque les pêches ne sont vendues qu’en caissette par le producteur du coin ? Ou que l’on est allé les cueillir soi-même dans le verger, dans quel cas il est difficile de ne pas avoir les yeux plus gros que le ventre ? Une solution toute simple : les mettre en bocaux ! Cerise sur le gâteau : on peut faire les gourmands quand l’hiver pointe le bout de son nez. Je me lance donc dans cette aventure, voici ma recette de pêches au sirop !

Dans des bocaux Le parfait bien propres et de petite taille, je mets deux pêches épluchées et coupées en morceau. J’ajoute deux cuillères à soupe de sucre roux et remplis le tout d’eau froide, pour bien recouvrir les fruits. Je ferme mes bocaux, les plonge dans l’eau que je mets à bouillir. Après 30 minutes, j’éteints le feu et laisse le tout refroidir. Il ne me reste plus qu’à les essuyer pour noter au crayon magique « spécial verre » ce qu’ils contiennent. Je me régale d’avance quand le froid viendra !

D’ici là, bel été à vous et rendez-vous en septembre pour de nouvelles aventures !

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Conserver ses courgettes

Ca y est, c’est la saison, les courgettes sont de retour ! Je les adore, qu’elles soient rondes ou pas, de couleur blanche, verte, jaune ou encore biscornues, comme celle-ci que j’ai cueilli récemment à Peltre. Mais il faut vite en profiter car elles ne poussent pas toute l’année !

Alors pour prolonger le plaisir, le mieux est de les conserver bien sûr. On peut pour cela les congeler, il existe d’ailleurs de chouettes sacs de congélation réutilisables, disponibles dans les boutiques de vrac ! Mais il est également possible de les mettre en bocaux, tout particulièrement pour les apéros de cet hiver. Première étape pour cela, trouver les contenants. C’est chose faite, je viens de recevoir mes jolies petites verrines !

Je les trouve d’une taille parfaite pour préparer mes futures tartinades de courgettes et pourquoi pas aussi, un délicieux caviar d’aubergines. Il ne me reste plus qu’à me lancer dans l’aventure !

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Une tourte pour toutes les saisons

Un beau jour, en farfouillant dans les rayons d’une librairie, je tombe sur un livre de recettes de cuisine végan. A cette même époque, je viens de découvrir mon intolérance, non pas au lactose, mais à la caséine contenue dans le lait de vache. Il me faut donc trouver de nouvelles recettes, sans produits laitiers, surtout pour les desserts ! Je feuillette l’ouvrage, il m’inspire : ses gourmandises, ses petits plats que l’on peut facilement adapter en fonction des légumes de saison, mais surtout, ses ingrédients que l’on peut sans grande difficulté avoir dans ses placards et qui pour la plupart, ne viennent pas de l’autre bout de la planète ! Je vous partage ici l’une de mes recettes préférées, à laquelle j’ai ajouté une touche personnelle : la tourte au sarrasin que l’on peut préparer en toute saison. Il suffit de choisir le légume du moment !

Ayant une amie intolérante au gluten (les repas entre nous sont inventifs !), j’ai réalisé une version sans farine de blé. Je fais revenir à l’huile 5-6 pommes de terre de taille moyenne, avec un oignon rouge. Lorsqu’elles commencent à s’attendrir, j’ajoute une courgette coupée en morceaux et laisse cuire le tout encore une dizaine de minutes, avec un peu de gros sel. Entre temps, j’ai préparé ma pâte, en mélangeant 300 grammes de farine avec 18 centilitres d’huile d’olive et d’eau à part égale. Pour travailler la pâte, il faut ajouter un peu d’eau pour la rendre moins friable et en faire une boule. Je la laisse reposer 10 minutes et la coupe en deux parties. J’étale la première moitié en utilisant une technique de pizzaïolo. Mon rouleau part du centre pour commencer à l’étaler, y revient, tourne sur le côté et recommence. Elle est plus friable qu’une pâte réalisée avec une autre farine aussi, je me sers d’un tapis. Je peux ainsi le retourner dans mon moule à tarte et décoller le tout, c’est très efficace ! Je pose ensuite ma garniture, étale la deuxième moitié de pâte au-dessus en refermant les bords.

Le tout va ensuite dans un four préchauffé à 180° pour 40 minutes. Et quand l’hiver prochain arrivera, je remplacerai la courgette par du butternut. Une tourte qui régale les papilles en toutes saisons !

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Faire son pain maison

Ah le pain… Je le préfère avec un carré de chocolat au milieu. Quoique, avec un peu d’huile d’olive et frotté contre de l’ail, un souvenir irlandais ramené dans mes valises, c’est délicieux aussi. J’ai découvert il y a quelques temps un ouvrage pour m’amuser à en faire moi-même. Mais avant de vous livrer l’une de de ses recettes, quelques anecdotes sur le pain.

L’histoire raconte que sa naissance remonte à l’Egypte Antique. A cette époque, de la pâte sans levain aurait été oubliée, se serait « gâtée » mais serait quand même passée au four. Ciabattas, naans, pumpernickels, baguettes… A chaque pays son pays, son nom, mais souvent une recette de base commune. Nous sommes gourmands de pain, de baguette surtout. Nous en avalons tout de même 10 milliards par an ! Mais pas autant qu’il y a 50 ans, trois fois moins.

C’est en flânant dans les rayons d’une librairie que j’ai découvert cet ouvrage : « les recettes pour faire son pain maison les plus faciles du monde ». Il avait un petit plus qui m’attirait tout particulièrement, il ne fallait pas de machine ! Juste quelques minutes de pétrissage à la main suffisait…

Le secret, c’est d’en faire voir de toutes les couleurs à la pâte, peandant 5 bonnes minutes. Je la plie, la replie, la malaxe dans tous les sens. Je lui donne ensuite des coups de poing d’un côté, puis de l’autre. Et je recommence l’opération, jusqu’à la fin du chrono. Je la prépare avec 300g de farine (T65 minimum), 3/4 cuillère à café de sel, 18cl d’eau tiède et un sachet de levure de boulanger sèche. Je couvre d’un torchon humide et laisse pousser 30 minutes. Je forme ensuite 2 boules et laisse pousser encore 10 minutes. Puis je façonne 2 baguettes, je remets le torchon et laisse pousser encore 30 minutes. Je lame mon pain, mets un plat rempli d’eau dans le four préchauffé à 210° et fais cuire 30 minutes.

J’ai tenté une variante, avec une baguette et 2 mini-boules de pain, dont une au chocolat, parce que j’ai un jour goûté un pain au chocolat. Ca donne cela ! Et vous, vous faites du pain maison ?

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Que faire avec des fruits au sirop ?

J’ai envie de partager avec vous une recette toute simple, avec un bocal de fruits au sirop.

Elle se prépare avec un ingrédient de base, qui avant de prendre sa place dans nos frigos se vendait en pharmacie : le yaourt.

J’adore cette recette, elle se décline à l’infini. Je la prépare avec un yaourt au lait de chèvre, surprenant mais cela ne change rien au goût ! C’est tout simplement un yaourt, 2 pots de sucre (roux de préférence), 3 pots de farine avec de la levure chimique, 1/2 pot d’huile (tournesol ou pépin de raison pour vous ?) et 3 œufs. Le tout dans un saladier, et je fouette je fouette je fouette ! Bref, la recette du gâteau au yaourt. A laquelle j’ajoute 2 bonnes cuillères à soupe de mirabelles au sirop, préparées l’été dernier avec un peu de sucre et d’eau, tout simplement. Le plus long, c’est d’enlever les noyaux. Mais c’est tellement bien de pouvoir manger des mirabelles en plein hiver !

Voilà, c’était mon « madeleine time » numéro 3 !