gourmandises

Les pommes : fruits d’automne

Salut les colibris ! Aujourd’hui, je vous propose un petit dessert, que l’on peut aussi déguster au cœur de l’hiver. Il est vieux comme le monde, puisque son origine remonteraient au premier millénaire avant J-C ! Par chez nous, cette recette se mange en gourmandise sucrée. Mais dans de nombreux pays, elle accompagne les plats salés : avec du boudin en Belgique, du chou rouge en Suède.

C’est la compote ! Et ma préférée est avec une pointe de cannelle. Quand arrive la saison pour aller en cueillir dans les arbres, j’en profite pour faire une petite réserve de bocaux. Pour les peler, j’utilise tout simplement un éplucheur mécanique. Il enlève le trognon et la peau en un tour de manivelle !

Puis je dépose les pommes dans une marmite en les recouvrant en laissant un bon fond d’eau. Je laisse le tout cuire, jusqu’à obtenir une purée avec encore des morceaux. Je pèse alors mes fruits en les mettant dans un saladier et ajoute, pour 100g de pommes, une bonne cuillère à soupe de sucre roux et une petite pincée de cannelle. Le tout va ensuite dans mes bocaux, que je stérilise dans la marmite remplie d’eau une bonne demi-heure après ébullition. Quand l’eau est froide, je les sors pour noter ce qu’ils contiennent !

colibris

Réduire les déchets : les bonnes idées

Ah, les déchets…Ils poussent comme des champignons : au fond des océans, au milieu des déserts, au sommet des montagnes… Bref, ils sont partout ! Heureusement, des gens trouvent des solutions pour les réduire, voire passer au zéro déchet. Un petit tour d’horizon des cinq initiatives que je préfère, ça vous dit ?

1/ un poisson glouton au bord de l’eau

Sur les plages, dans le Morbihan, nage un poisson pas comme les autres : un poisson glouton. Sa nourriture préférée ? Les déchets, surtout ceux à base de plastique !

2/ des plats à emporter consignés

Face aux plats à emporter, et au 600 millions d’emballages uniques que cela représente, des restaurateurs sur Besançon se sont lancés dans la consigne de boîtes en verre, que l’on peut rapporter dans l’un des restaurants partenaires !

3/ des animaux gloutons, mais pas des poissons !

Connaissez-vous Copine et Paupiette ? Quand l’été arrive, elles grimpent à près de 2 000 mètres d’altitude pour se faire un festin de près de 10 kilos de restes alimentaires. Une belle façon là aussi de faire du zéro déchet !

4/ des commerçants engagés

Partons maintenant vers le Sud, à Mons, « commune zéro déchet » : les commerçants membres de la charte s’engage à agir, en privilégiant par exemple les emballages réutilisables.

5/ des solutions nippones

On va plus loin ? Direction une petite ville au Japon. A Kamikatsu, un bar y a été entièrement construit à l’aide de matières recyclées, des points bonus permettent d’utiliser davantage de produits respectueux de l’environnement, et plus encore !

culture

Bizarre monde

Salut les colibris ! Je vous propose de commencer cette rentrée en musique, avec une chanson dans laquelle la Planète Bleue rend visite aux êtres humains. Voici « Bizarre Monde », de Oaio.

C’est ainsi qu’elle débarque sur une plage, par une journée ensoleillée, à la rencontre de l’Homme. De ses grands yeux bleus, elle observe les lieux et tout ce qu’on y dépose. Pauvre planète, même là on lui en fait voir de toutes les couleurs… D’une seule voix, accompagnée d’un banjo et de quelques percussions, l’artiste nous embarque dans son monde décalé pour nous raconter l’histoire d’une Terre que l’on a tendance à un peu (beaucoup?) maltraiter. J’aime particulièrement le refrain, lorsqu’il s’adresse à cette planète pour lui dire que « tout est foutu, pardon. T’es mal-aimé pour un paradis, Bizarre monde arrondi ». Mais ne soyons pas pessimistes, ce petit paradis, nous allons continuer à faire notre part pour lui, n’est-ce pas ?

Belle écoute à vous !

gourmandises

Fruits au sirop maison

Les pêches sont de retour ! C’est délicieux, gorgé de soleil, mais au bout de quelques jours, ce fruit s’abîme déjà. A moins bien sûr d’avoir une cave pour le conserver, ce qui permet de gagner du temps pour l’eviter tout ridé. Mais comment faire lorsque les pêches ne sont vendues qu’en caissette par le producteur du coin ? Ou que l’on est allé les cueillir soi-même dans le verger, dans quel cas il est difficile de ne pas avoir les yeux plus gros que le ventre ? Une solution toute simple : les mettre en bocaux ! Cerise sur le gâteau : on peut faire les gourmands quand l’hiver pointe le bout de son nez. Je me lance donc dans cette aventure, voici ma recette de pêches au sirop !

Dans des bocaux Le parfait bien propres et de petite taille, je mets deux pêches épluchées et coupées en morceau. J’ajoute deux cuillères à soupe de sucre roux et remplis le tout d’eau froide, pour bien recouvrir les fruits. Je ferme mes bocaux, les plonge dans l’eau que je mets à bouillir. Après 30 minutes, j’éteints le feu et laisse le tout refroidir. Il ne me reste plus qu’à les essuyer pour noter au crayon magique « spécial verre » ce qu’ils contiennent. Je me régale d’avance quand le froid viendra !

D’ici là, bel été à vous et rendez-vous en septembre pour de nouvelles aventures !

gourmandises

Conserver ses courgettes

Ca y est, c’est la saison, les courgettes sont de retour ! Je les adore, qu’elles soient rondes ou pas, de couleur blanche, verte, jaune ou encore biscornues, comme celle-ci que j’ai cueilli récemment à Peltre. Mais il faut vite en profiter car elles ne poussent pas toute l’année !

Alors pour prolonger le plaisir, le mieux est de les conserver bien sûr. On peut pour cela les congeler, il existe d’ailleurs de chouettes sacs de congélation réutilisables, disponibles dans les boutiques de vrac ! Mais il est également possible de les mettre en bocaux, tout particulièrement pour les apéros de cet hiver. Première étape pour cela, trouver les contenants. C’est chose faite, je viens de recevoir mes jolies petites verrines !

Je les trouve d’une taille parfaite pour préparer mes futures tartinades de courgettes et pourquoi pas aussi, un délicieux caviar d’aubergines. Il ne me reste plus qu’à me lancer dans l’aventure !

culture

Séance ciné-écolo : en chemin pour la ville de demain

Préparez vos pop corn, le film « écolo » va commencer. Aujourd’hui, je partage avec vous mon coup de coeur pour ce reportage sur la ville de demain. A travers le monde, des solutions sont apportées pour diminuer la pollution, construire des bâtiments moins énergivores, limiter les déchets ou encore rendre l’air plus pur. C’est ce que raconte ce documentaire, en nous faisant voyager, entre deux « le saviez-vous? », à travers l’Allemagne, la Pologne, l’Indonésie ou encore la Colombie.

Ici, on crée des espaces fleuris en plein coeur de ville, pour attirer les insectes, plus particulièrement les pollinisateurs. Là-bàs, on cherche des solutions pour ne plus chauffer les logements au charbon. Et avant de pouvoir passer à la géothermie, on brûle des déchets de bois. A l’autre bout du monde, on crée des chemins ombragés au bord du fleuve, pour permettre aux habitants de flâner au milieu des plantes et au passage, de réduire les tensions sociales.

Mais ce que j’aime le plus se trouve au bord de l’océan. On y construit des écoles et des maisons à partir de briques de déchets, antisismiques et protégeant des grosses chaleurs. Et cerise sur le gâteau, cela nettoie les plages au passage !Devinerez-vous la composition de ces briques ?

Réponse sur Arte jsqu’au 20 juillet !

gourmandises

Une tourte pour toutes les saisons

Un beau jour, en farfouillant dans les rayons d’une librairie, je tombe sur un livre de recettes de cuisine végan. A cette même époque, je viens de découvrir mon intolérance, non pas au lactose, mais à la caséine contenue dans le lait de vache. Il me faut donc trouver de nouvelles recettes, sans produits laitiers, surtout pour les desserts ! Je feuillette l’ouvrage, il m’inspire : ses gourmandises, ses petits plats que l’on peut facilement adapter en fonction des légumes de saison, mais surtout, ses ingrédients que l’on peut sans grande difficulté avoir dans ses placards et qui pour la plupart, ne viennent pas de l’autre bout de la planète ! Je vous partage ici l’une de mes recettes préférées, à laquelle j’ai ajouté une touche personnelle : la tourte au sarrasin que l’on peut préparer en toute saison. Il suffit de choisir le légume du moment !

Ayant une amie intolérante au gluten (les repas entre nous sont inventifs !), j’ai réalisé une version sans farine de blé. Je fais revenir à l’huile 5-6 pommes de terre de taille moyenne, avec un oignon rouge. Lorsqu’elles commencent à s’attendrir, j’ajoute une courgette coupée en morceaux et laisse cuire le tout encore une dizaine de minutes, avec un peu de gros sel. Entre temps, j’ai préparé ma pâte, en mélangeant 300 grammes de farine avec 18 centilitres d’huile d’olive et d’eau à part égale. Pour travailler la pâte, il faut ajouter un peu d’eau pour la rendre moins friable et en faire une boule. Je la laisse reposer 10 minutes et la coupe en deux parties. J’étale la première moitié en utilisant une technique de pizzaïolo. Mon rouleau part du centre pour commencer à l’étaler, y revient, tourne sur le côté et recommence. Elle est plus friable qu’une pâte réalisée avec une autre farine aussi, je me sers d’un tapis. Je peux ainsi le retourner dans mon moule à tarte et décoller le tout, c’est très efficace ! Je pose ensuite ma garniture, étale la deuxième moitié de pâte au-dessus en refermant les bords.

Le tout va ensuite dans un four préchauffé à 180° pour 40 minutes. Et quand l’hiver prochain arrivera, je remplacerai la courgette par du butternut. Une tourte qui régale les papilles en toutes saisons !

colibris

Réduire les déchets : les bonnes idées !

Ah, les déchets…Ils poussent comme des champignons : au fond des océans, au milieu des déserts, au sommet des montagnes… Bref, ils sont partout ! Heureusement, des gens trouvent des solutions pour les réduire, voire passer au zéro déchet. Un petit tour d’horizon des cinq initiatives que je préfère, ça vous dit ?

1/ des activités pour apprendre le zéro déchet !

Pour commencer, allons du côté de Mulhouse. L’année 2023 y est marquée par des ateliers « zéro déchet », pour fêter le printemps. L’occasion d’apprendre à confectionner ses propres produits par exemple !

2/ pouvoir partir en vadrouille tout en triant

Vous l’avez sûrement déjà remarqué : lorsque l’on part en balade, on se retrouve souvent à ne pas pouvoir trier ses emballages. Marseille a décidé d’y remédier en mettant en place, sur les plages et dans les parcs, des abri-bacs pour faciliter la collecte et le tri des déchets. L’idée a d’ailleurs fait également son chemin à l’autre bout du pays. En bretagne, des colonnes de bois permettront de faire le trie !

3/ la coupe de cheveux en mode zéro déchet !

Et pour finir, direction le Canada ? Là-bas, certains salons de coiffure proposent du shampoing en vrac à leurs clients. Regroupés autour du programme « green circle », ils envoient les cheveux afin de les transformer en bois composite et de créer de nouveaux produits. Il fallait y penser !

culture

« Jardiner » la permaculture

Le printemps commence à pointer le bout de son nez. Il est temps de reprendre le jardinage ! Cette année, c’est décidé, je tente vraiment l’avenure de la permaculture. Pour commencer, je débute par les semis denichés l’an dernier que j’ai voulu planter trop tard… Ce sot des variétés anciennes de tomate-cerises, de mini-aubergines et compagnie que je mettrai d’abord bien au chaud dans mon salon, puis au soleil sur ma terrasse. J’espère cet été pouvoir me régaler de variétés « mirabelle », « chocolat », « muguet » ou « indigo » !

L’histoire raconte qu’en associant entre elles les plantes qui sont amies, on obtient de meilleures cultures. C’est l’un des secrets de la permaculture… Ce qui est sûr, c’est que regrouper des plantes entre elle qui ne s’aiment pas, c’est une catastrophe : j’en ai fait l’expérience ! Alors pour aller plus loin dans cette voie, j’ai feuilleté les pages du « guide de la permaculture urbaine ». C’est incroyable ce que l’on peut arriver à faire pousser sur de toutes petites surfaces ! Outre quelques conseils pour les semis, les plantes aromatiques ou encore les arbres fruitiers, ce livre regorge de témoignages. Certains créent des mini-jungle en coeur de ville, d’autres transforment des passages bétonnés en jardinière, ou leur salon en mini-potager, font pousser des plantes sur les toits ou arrivent à transformer leur balcon en forêt vierge ! De quoi trouver l’inspiration pour se lancer dans l’aventure !

colibris

Réduire les déchets : les bonnes idées !

Ah, les déchets…Ils poussent comme des champignons : au fond des océans, au milieu des déserts, au sommet des montagnes… Bref, ils sont partout ! Heureusement, des gens trouvent des solutions pour les réduire, voire passer au zéro déchet. Un petit tour d’horizon des cinq initiatives que je préfère, ça vous dit ?

1/ des granulats pour le BTP

Dans le Maine-et-Loire, l’ entreprise Néolithe s’est lancée pour défi de réduire l’incinération et l’enfouissement des déchet. Comment ? En transformant des déchets non-recyclables en granulats, réutilisés ensuite par les entreprises du BTP. Une belle façon de contribuer à la réduction des 30 millions de tonnes de déchets non-recyclables annuellement produits !

2/ des colis réutilisables

Hipli, dans le Nord, a choisi de diminuer les déchets d’emballage d’envoi, qui peuvent représenter jusqu’à 300 000 tonnes par an ! Elle propose pour cela un système de colis réutilisable et s’est associé avec Mondial Relay, pour faire davantage circuler ces cartons-là !

3/ un guide pour les commerçants

On traverse l’atlantique ? Direction le Canada, où un guide pour réduire l’emballage plastique et le gaspillage alimentaire a été rédigé, par et pour les commerçants. 60 pages d’idées pour réduire ses déchets, invitant ainsi les participants à se lancer dans une aventure « presque zéro déchet ». Jetez-y un œil !

4/ bienvenue à la maison !

Retour en France, en Bretagne. En avril prochain, sur Brest, des habitants engagés dans la démarche « zéro déchet » partageront leurs trucs et astuces, en recevant chez eux des personnes intéressées par la démarche. En ferez-vous partie ?

5/ des bottes de paille

Et pour terminer, retournons dans le Maine-et-Loire, avec l’entreprise Nic Isol’en paille. Que faire de la paille, à part l’utiliser pour la litière d’élevage ? Cette entreprise, spécialisée en écoconstruction, a eu l’idée de s’en servir dans le bâti, comme matériau d’isolation. Et comme de la paille, il y en a partout, il ne sera pas difficile de s’en procurer localement pour équiper nos maisons !